rincipe : Si on décide de ne pas ralentir les neutrons
émis, les probabilités de fission de l'uranium 235 ou du
plutonium 239 vont diminuer. Dans les réacteurs
classiques on les ralentis, Dans les surgénérateurs
on décide d'utiliser ces neutrons autrement.
insi, dans les réacteurs à neutrons rapides, on dispose autour
du coeur une certaine quantité de matière fertile. Cette
couverture peut être constituée par de l'uranim appauvri en
U235 ( donc de l'uranium issue des centrales classiques).
e coeur assure la libération d'énergie et l'entretient de la
réaction en chaîne. La couverture de matière fertile
arrête les neutrons rapides et se transforme en plutonium 239 fissile.
On obtient donc de l'energie, mais aussi plus de combustisble qu'on n'en consomme,
d'ou le non de surgénérateur.
ar conséquent, la conbustion d'une même masse
d'uranium naturel donne cinquante à soixante dix fois plus
d'énergie que pour les centrales classiques.
Schema :
Légende
1 : coeur (a)
2 : échangeur intermédiaire
3 : pompe primaire
4 : barres de commande
5 : machine de transfert
6 : cuve principale contenant le sodium primaire (b)
7 : dalle
8 : grand bouchon tournant (b)
9 : petit bouchon tournant (b)
10 : cuve de sécurité (c)
11 : dôme
Niveaux des barrières de confinement
(a) première barrière .Constituée par
les gaines du combustible, elle contient les produits de fission.
(b) deuxième barrière : Enceinte intermédiaire
constituée par la cuve principale, la dalle et les bouchons
tournants, elle contient le sodium primaire activé.
(c) troisième barrière : Enceinte primaire constituée
par la cuve de sécurité et le dôme.
(d) quatrième barrière : Enseinte secondaire
constituée par le batiment réacteur, elle protège
notamment les installations contre les agressions externes.
éalisation : Comme dans tous les réacteurs, la
réaction en chaîne est contrôlée par des
barres absordantes de neutrons. Mais
ce type de réacteur ne comporte pas de
moderateur.
La construction de ces réacteurs pose, en fait, d'autres problèmes
technologiques et économiques que les centrales classiques.
a France a entrepris dès 1960 des études sur Rapsodie et Phénix
(250MW).
Super-Phénix (1200MW) à Creys-Malville,
après une mise en route satisfaisante, a connu des déboires
techniques. Cette centrale est actuellement arrêtée et devrai
être détruite dans un futur proche.